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Vu d'en face

16 juillet 2008

Petit rappel

moubsarkb

Loin de moi l'idée de vouloir gâcher la fête suite à l'avènement en fanfare de ce que mon magazine préféré nomme déjà très ironiquement le nouveau Club Med de Sarkozy. Mais bon vu qu'il est généralement admis, comme une évidence, que la France est la Patrie des Droits de l'Homme - un peu comme la Hollande est l'Autre Pays du Fromage - je m'attendais naïvement à une quelconque tirade grognonne de Rama Yade concernant quelques faits quand même un peu navrants qui se déroulent ces derniers mois sous la présidence du Sieur Moubarak, coprésident de la rencontre très médiatisée du 13 juillet :

06/02/08 15h50
Des Egyptiens séropositifs ont été arrêtés, torturés et sont actuellement enchaînés à leur lit d'hôpital 23 heures par jour en attendant d'être jugés pour leur homosexualité présumée, a affirmé mercredi l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).

L'ONG a fait état d'une série d'arrestations après l'interpellation de deux hommes en octobre 2007 lors d'une altercation dans une rue du Caire. Ils ont été détenus par la police des moeurs lorsque l'un d'entre eux a dit être séropositif. En Egypte, bien que l'homosexualité ne soit pas officiellement considérée comme un délit, une loi relative à la "débauche" prévoit des peines de prison et peut être utilisée pour poursuivre les homosexuels.

Torture
Les deux hommes, dont l'identité n'a pas été dévoilée, disent avoir été battus après avoir refusé de signer des dépositions préparées par la police, puis menottés à un bureau pendant quatre jours et soumis à un examen anal pour "prouver" leur homosexualité. HRW estime que de tels examens constituent une torture et n'ont aucune base médicale.

Des mois plus tard, les deux hommes sont toujours enchaînés à leur lit d'hôpital 23 heures par jour en attendant que le Procureur général statue sur leur homosexualité, d'après HRW, qui ajoute que deux autres hommes, dont les coordonnées ont été trouvées sur les deux premiers, ont également été arrêtés.


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8 juillet 2008

Désinformation (merci Le Monde)


 

Version du Monde :

 

Le pacte européen sur l'immigration et l'asile, un des principaux projets défendus par la France dans le cadre de sa présidence européenne, a été accueilli favorablement par l'ensemble des membres de l'Union européenne. Le texte, présenté lundi 7 juillet aux ministres de l'intérieur des Vingt-sept, a été remanié sous la pression de l'Espagne et de plusieurs pays scandinaves. Selon le ministre de l'immigration et de l'identité nationale français, Brice Hortefeux, ses homologues européens "ont donné un accord unanime sur les principes, les objectifs, la présentation et la structure du Pacte".

 

Version du Spiegel (traduit à la va-vite, chuis fatigué) :

 

L'UE est parvenue à un accord sur la future politique d'immigration de l'UE, rejettant vivement la proposition du président francais. (...) Une fois de plus, Nicolas Sarkozy a dépassé les bornes (...) en affirmant vouloir limiter "l'immigration subie" à l'échelle européenne. La raison invoquée : "L'UE n'a pas les moyens d'accueillir tous ceux qui voient en elle un eldorado". Afin de favoriser "l'immigration choisie", sarkozy entendait limiter massivement l'octroi de titres de séjour dans l'Europe entière. Les ministres de l'intérieur européens on fait obstacle à Sarkozy et décidé, lors du sommet de Cannes, que les pays européens pourraient continuer à attribuer des titres de séjour pour raisons économiques ou humanitaires.

 

 


7 juillet 2008

Martine aussi

martine_farc

4 juillet 2008

A part ca, tout va bien...

egokesi4

... parce que, à bien y réfléchir, tout le reste n'a aucune espèce d'importance.

1 juillet 2008

Sans commentaire.

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27 juin 2008

Coucou. C'est moâ.Je tenais à donner quelques

Coucou.

C'est moâ.

Je tenais à donner quelques nouvelles aux deux visiteurs quotidiens qui s'obstinent à consulter ce blog moribondesque.

Voilà :

Je travaille beaucoup pour maintenir notre pouvouadacha, vu que mon mari a lancé son agence qui est très jolie mais ne rapporte pas grand chose pour l'instant mais ça va s'arranger très vite.

Du coup j'ai fait un truc du style burn-out, ce qui est parfaitement grotesque mais je n'y peux rien.

En outre, il ne me reste plus que 77 cellules me séparant du jubileux statut de sida déclaré.

Bref, l'élégant mateau en alpaga d'antan n'est plus qu'une loque trouée de mites et il faut incessamment prendre des mesures, comme me l'a souligné une nouvelle fois ce matin au combiné téléphonique mon partenaire thérapeutique et ami sur un ton étrangement guilleret.

En fait, il m'appelait pour m'annoncer une excellente nouvelle.

Alleluya. Allah Akbar. Youpi, pouêt pouêt et tralalala. Après des années de délibération mollasses et probablement fastidieuses, le Reyataz est autorisé comme première trithérapoche pour patients treatment naive dans notre grande maison commune, j'ai nommé l'Union européenne.

Ca fait 5 ans que c'est le cas aux Etats-Unis, mais c'est logique, vu qu'il aura probablement fallu traduire 3 tonnes de dossiers abscons en gaélique, batave et letton et obtenir l'aval de la sécretaire d'état aux affaires sanitaires chypriote.

Enfin bref, c'est ce qu'on appelle un heureux-hasard-du-calendrier, pas plus tard que la semaine dernière, j'avais fait part à mon PTA de mes nombreuses réticences concernant le cocktail suggéré (sustiva-truvada hop-la), et notamment aux effets secondaires potentiels, mais avérés, du Sustiva - Troubles du comportement, irritabilité, problèmes de concentration, désorientation, angoisse, psychoses.

M'est avis que toussa n'est pas vraiment compatible avec mon activité professionnelle qui me conduit assez régulièrement à travailler jusqu'au petit matin, surtout ces derniers temps. T'imagines la gueule du dossier de presse traduit et adapté sous Sustiva. A tout prendre et étant de toute façon d'emblée plus ou moins régulièrement déconcentré, irritable et désorienté, je préfère le Reyataz, qui présente certes quelques effets pas vraiment vraiment super désirables non plus - maux de ventre, diarrhées, nausées, boogie-woogie intestinal (c'est de moi), et, augmentation du taux de birlirubine, soit jaunisse - ces derniers finissant néanmoins par s'estomper voire disparaître complètement au bout de quelques semaines inch'allah.

Bref, le Reyataz, c'est le top du top, dixit plusieurs zamis LWHIVA (Living with HIV/AIDS), et c'est le cœur léger que j'ai appelé le service spécialisé sida du service fédéral de remboursements et prise en charge de ma caisse maladie pour faire part de vive voix à une certaine madame Bromberger de nos ambitieux projets thérapeutiques, à mon PTA et à moi. Suite à quoi madame Bromberger, sur un ton arrogant-pétassier et avec un accent allemand de la Volga,  m'a annoncé qu'il n'en est pas question, même pas la peine d'envoyer une demande,  patati-patatache, que c'est ILLÉGAL, qu'il faut avoir loupé AU MOINS une trithérapoche ou présenter une multirésistance salace pour être éligible au Reyataz et si t'es pas content c'est tout comme, et puis le Sustiva c'est vraiment tip-top, y a plein d'autres options, de quoi vous plaignez-vous, allez au revoir merci et bonne continuation.

De quoi me plains-je indeed.

N'empêche que c'est moi qui gobe, et j'ai choisis le Reyataz. Quoi que je puisse encore changer d'avis. Donc, pour en finir avec ce post qui n'intéresse que moi mais faut m'excuser,  je suis en phase égomaniaque ces derniers mois, pour en finir, donc, tout s'arrange, puisque d'après mon PTA, la décision de l'UE change complètement la donne et madame Bromberger pourra aller se rhabiller, vu que la caisse maladie sera obligée de financer notre super-chouette projet thérapeutique, quitte à ce que je la traîne par les cheveux devant les tribunaux avec l'aide de mon pote avocat-alcoolique.

Elle est pas belle la vie ?

28 février 2008

J'en ai comme un peu marre de cette période

J'en ai comme un peu marre de cette période d'incertitude. Le fait est que, d'ici un mois, il faudra que mes honoraires suffisent à nous nourrir, moi, mon mec et les deux chats. Sa PME a pris du retard - beaucoup de retard -  et je ricane pour masquer le reste. Je sens de mon côté qu'il est temps que je commence une trithérapoche. Je le sais. Pas besoin de chiffres.  Bref, les  mois qui viennent s'annoncent  très sport, et  je ne me sens pas du tout sport en ce moment. Du tout. 

23 février 2008

Je crois que j'ai envie de reprendre mon

Je crois que j'ai envie de reprendre mon blogasse.

Les mois passés m'ont fatigué.

Gni. Dramacouinons.

J'avais pas envie. C'est tout.

On va pas non plus se forcer.

D'autant que j'ai passé le plus clair de mon temps devant des cases vides, comme ici.

Editing interface.

Enfin bref. Je reviens demain.




17 octobre 2007

Pour expliquer mon abence, je suis juste un petit

Pour expliquer mon abence,  je suis juste un petit peu fatigué. L'accumulation inattendue de petites et de beaucoup moins petites emmerdes. Malaises terrifiants et inexpliqués du mari, la gueule grise, l'oeil coeur de litchi, la 1ère fois, à Marseille, rooh, quelle ironie le jour même de ses 40 ans,  trois minutes exsangue, froid,  présumé quasi-mort. Moi, bien sûr,  complètement paniqué, supputant une attaque cérébrale ou autre, j'appelle blondassement le SAMU allemand à l'instant même où monsieur revit tout jouasse, me dit qu'il a fait un rêve marrant. Deux autres fois depuis et personne, médecins compris, n'y comprend rien. Et puis mon emmerde bénigne à opérer et qui le sera sur site en fin de semaine prochaine. Silence assourdissant autour de moi dès lors que je ne fais pas le premier pas - plus rien.  Rien. Ce qui me donne à réfléchir.

28 août 2007

A part ca...

Tiens, il parait qu'Arlette Chat-laid va recadrer les infos de france2. Ben poukoi ? Il est super, le JT de France2, le top de l'info. Les départs en vacances. La récolte des cerises. Le grand chassé-croisé, bison futasse tape du pied. Le mauvais temps, une flasque campeuse dépressive à Trouville nous livre ses impressions. Les retours de vacances. Le prix exorbitant des cahiers à spirale dans une supérette lilloise. Faut-il privilégier la qualité. Hein ? Et puis, surtout, les faits divers, plein de faits divers, comme dans une feuille de chou régionale. Des accidents de cars polonais, des traces de sang sur la chaussée, des pédophiles au pilori nommément désignés.

Sinon, rien. L'actualité internationale en trois minutes chrono, le monde extérieur bizarrement zappé, ignoré, comme sur la carte météo de TF1, un hexagone et le vide autour. Regarde voir mon gros nombril. Cet été, les JT britanniques  ou allemands ouvraient sur la situation au Zimbabwe ou la crise climatique en chine. Le JT de la blonde vulgaire sur les obsèques d'un pêcheur auxquelles, bien sûr, mister boîte de com', comme toujours bouleversé, assistait personnellement.  Il y a quelques semaines, le charognard journaliste de France 2 interviewait dans sa cuisine une femme en peignoir, la gueule bouffie par les larmes, visiblement assommée par les calmants. Elle venait de perdre son fils et son homme dans le fameux accident de manège qui a lui aussi suscité la profonde émotion du proxo napolitain, euh, du nouveau caniche de George buisson, du Président de la République. Avant-hier, interview du type dont la compagne, quelle idée loufoque, a congelé des bébés. Son commentaire :

"J'lui ai dit: ben c'est con, quoi".

Journalisme de chiotte, tabloïd télévisé, les méthodes du Sun ou du Bild-Zeitung. Ca ne choque plus personne, apparemment. Bravo le service public. Le truc, c'est que cette bouse est diffusée dans le monde entier via TV5, la télévision francophone internationale, la seule source d'infos télévisées sur la France. Parce que, sans vouloir être méchant, personne n'a entendu parler de france24, la CNN francaise, qui végète dans l'indifférence générale sur le bouquet numérique payant entre les chaînes musicales pachtounes et le téléachat ukrainien. Alors, ouais, d'accord, la France est un pays inconsciemment rural, les faits divers passionnent, la télé publique doit assurer ses marges, raffermir son audience, blablabla. N'empêche, il y a un problème. Parce que l'information n'est pas hiérarchisée, mais pas non plus traitée. La complaisance de la blonde face à Lagarde qui affirme que tout va bien, que la crise US est terminée, que la croissance va repartir, alors que tout les indicateurs sont, au moins,  oranges et que la bulle immobilière mondiale se dégonfle, qu'on laisse des smicards s'endetter sur 30 ans pour des merdes de 35m2 qu'ils ne pourront pas revendre. Bande de nazes.

A part ca, il a résilié sa retraite par capitalisation, explosé ses découverts, liquidé une assurance-vie dont il ignorait l'existence et que beau-papa, surprise surprise, a soudainement extirpée d'on ne sait où , emprunté ici et là, beaucoup de liquidités, de quoi boire la tasse, bref, tout, mais vraiment tout investi dans son projet. Et puis, complété une trentaine de demandes de subventions,  déposé les statuts de la boîte et déja recruté pour l'agence une dizaine de photographes, dont deux des meilleurs photo-reporters du pays, parait-il. Proud of him. Certain, d'instinct, que ca va marcher, mais néanmoins adopté une posture un peu moderatrice-grumpiche, mis le doigt, voire même toute la main,  dans la plaie, souligné les différents écueils possibles de cette belle entreprise, ramené mon grain de sel à chaque étape, tempéré les audaces, rabat-joie de service mais c'est pour son bien. Pas facile de se lancer quand on est pas-vraiment-bien-né, malgré les dispositifs assez intelligents mis au point par le gouvernement d'Angela.

Le lancement de la boîte coïncide avec son anniversaire, 40 ans jeudi, on va à Marseille pour l'occazion, mon idée, quatre jours, histoire de faire une coupure (un brèque). Je ne suis jamais allé à Marseille, des lustres  que je n'ai pas mis les pieds en France, on nous a invités, l'occasion était trop belle. N'empêche, j'ai adoré les derniers mois, il avait le temps, on bossait face à face dans le livingroume devenu headquarter,  on passait nos soirées aux terrasses des cafés, on allait à la plage et je me sentais profondément enamouraché, sans pouvoir dire exactement pourquoi. Je sais qu'à partir de septembre, tout ca sera fini,  le boulot, le projet et surtout les objectifs de chiffre d'affaire vont prendre le pas sur tout le reste, sur notre vie en fait. J'ai acheté un mati pour le nouveau bureau, un oeil bleu entouré de fanfreluches censé selon les Turcs et les grecs d'orient protéger du mauvais oeil, de la mouise, et tout ca.

A part ca, toujours amoureux, aussi, de la ville, dix ans que j'y vis et je découvre encore, parce que la vieille négociante mi pute-mi bourgeoise fait sa mue. Jusqu'ici, on était tranquilles, les niaises branchouilles avaient suivi le courant, mis le cap sur la capitale déglinguée.  Mais depuis un ou deux ans, tout change,  les médias ont lancé un buzz, décrété que c'est ici que ca se passe,  la métropole la plus cool, la plus branchée, la plus tolérante, la plus belle du pays, une boomtown, the place to be, et puis même la pédéblogosphère est au courant, les touristes affluent, les millionnaires aussi,  on va bientôt franchir le cap des 2 millions d'habitants, les docks d'outre-fleuve drainent des artistes de partout, on construit carrément une ville champignon sur le port, une philharmonie à l'architecture déjantée et des lofts à 10 000 euros le m2, les poissonneries et même les garages se transforment en bars à nargileh, boutiques de fripes ou lounges avec des poufs oranges et des pouffes blondes dedans, mon quartier portuaire autrefois mal fâmé  est devenu hype, on voit des annonces "cherche appart, 1 000 euros de récompense" et des pétitions circulent pour le maintien du quota de logements sociaux. Bref, la gentrification est en marche et ca ne me plait pas du tout.

A part ca, c'est sans doute assez rare de voir un présentateur fondre en larme au beau milieu du JT. C'était hier sur ERT World, la TV grecque du cable, il y avait une petite vieille en live au bout du fil, elle appelait à ERTl'aide, "kαίμε σαν ποντίκια !", "on brûle comme des souris", et pas un camion de pompier, pas hélicoptère en vue, rien. Ce qui m'a passablement énervé, c'est de voir les médias français et occidentaux s'alarmer subitement parce que le site d'Olympie était menacé, s'inquiéter du sort des touristes,  alors que des dizaines de villages étaient entourés par les flammes. Typique. La Grèce, c'est ca, une carte postale, des plages et des ruines antiques. On occulte comme d'habitude 2 000 ans d'histoire. Un peu comme si la Bretagne cramait d'un bout à l'autre et qu'un journal US titrait : "Carnac menacé". C'est tout le patrimoine historique et écologique du Péloponnèse, que je connais assez,  qui part en fumée, des dizaines de chapelles et églises byzantines. Mais bon, "Empire Byzantin" ? Connais pô. La Grèce se prend la crise climatique en pleine gueule, trois vagues de chaleurs catastrophiques de suite, la mer bouffe les plages crétoises. En juillet, beau-père nous a appelés de Macédoine, il faisait 46° à l'ombre, record battu là aussi, le téléphone fonctionnait mais le réseau électrique sud-balkanique avait claqué, il crevait de chaud sans clim, il voulait notre avis, se demandait si c'était vraiment une bonne idée d'acheter une baraque pour passer sa retraite là-bas. On n'a pas su quoi lui dire.

On va droit dans le mur mais c'est pas grave, Laure Manaudou n'a plus mal au genou.

24 août 2007

Je reviens tout de suite

ego

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