Passage à vide. C'est pas Stalingrad, mais
Passage à vide. C'est pas Stalingrad, mais passage à vide quand même. Quoi que je fasse, je me sens coupable, coresponsable de ce qui arrive à ma mère. On lui avait promis que ça ne finirait pas comme ça, et ça finit comme ça. Mon père n'accepte pas l'idée qu'elle ne reviendra pas et ça me fait mal. Le dernier volet d'un film glauque qui a commencé il y a 37 ans, quelques semaines après ma naissance. C'est long 37 ans. Maintenant, il faut assumer et tourner la page, puisque, à moins d'un miracle, il n'y a aucune amélioration a attendre. On ne trouve pas, il n'y a pas de solution. La même litanie, structures saturées, pathologie trop lourde, etc. Ca me gave. Le premier qui dit "meilleur système de santé au monde" se prend une baffe (d'intensité moyenne). Et puis je gonfle tout le monde, y compris et surtout moi-même, avec cette histoire sinistre. Je reprends mon blog dès demain et je parlerai d'autre chose. En attendant, comme il fait beau, je vais aller boire un Galão sur le port.