La honte
Sarkozy greift Deutschland anLouis de Funès Nicolas Sarkozy dans le texte.
Je suis de ceux qui pensent que la France n’a pas à rougir de son histoire. La France n’a pas commis de génocide. Elle n’a pas inventé la solution finale. Elle a inventé les droits de l’Homme et elle est le pays du monde qui s’est le plus battu pour la liberté (…)
Plus cette vidéo circule, plus j'ai honte.
Vote des Francais d'Allemagne (on récolte ce qu'on a semé):
Ségolène Royal 37,44
Francois BAYROU 27,07
Nicolas Sarkozy 25,44
Dominique Voynet 2,94
Jean-Marie Le Pen 2,30
José Bové 1,43
Olivier Besancenot 1,13
Philippe de Villiers 0,79
Marie-George Buffet 0,67
Arlette Laguiller 0,57
Gérard Schivardi 0,11
Frédéric Nihous 0,12
Un "dérapage" sciemment orchestré, délibéré, parmi tant d'autres. La France a "inventé" les droits de l'homme. Copié-collé de la Bill of Rights mais, bon, on n'est pas à ca près niveau mystification historique. Les résistants étaient nombreux, c'est vrai, particulièrement nombreux en septembre 44. On les appelait les RDS. Résistants de septembre. Ou RDH. Résistants de la dernière heure. Mais bon, la France est pure, son histoire un grand et bô roman. Ca flatte, cocorico, donc ca marche forcément dans un pays aigri, renfermé sur lui-même comme jamais. [...ses talonnettes de 15 cm qui lui donnent cette démarche de drag queen]. On n'a pas dû lire les mêmes livres d'histoire. La repentance, c'est pour les autres.
Et puis, le discours niaisement
messianique de Bercy et son passage hallucinant sur mai 68 . Avec, grand moment de politologie, les érudites analyses
politiques du support team, les fins propos du franchouillissime Bigard sur le positionnement de Bayrou.
Les rires gras de l'assistance bobof, bourgeois-beauf. Cette assistance
limite fanatisée qui applaudit à tout rompre aux inepties du
Louis de Funès de la révolution conservatrice, qui apprécie d'autant plus le
discours que, pour une fois, elle comprend tout toutsuite.
Je crois que tout a été dit concernant la démagogie, l'imbécilité, et aussi la vulgarité de ce type. A ce stade-là, ce n'est plus une question de droite ou de gauche, de "ségophobie" (ou mysoginie) ou d'envie de changement. C'est une question de valeurs, d'éthique, de culture politique. Je ne comprends toujours pas ce que la droite traditionnelle est allée foutre dans cette galère. Pas besoin de dramatiser, de forcer le trait, de diaboliser. Les faits sont là, les mots on été dits, on touche le fond, et j'espère, j'espère vraiment que nous sommes nombreux à nous en rendre compte. Faut faire quelque chose, merde.